Pour les éleveurs de la plaine Grand-Est et autres régions de plaine, nous vous recommandons vivement, pour obtenir de nombreuses informations, de vous tourner vers l’association Encore Éleveurs Demain. Leur site : www.encore-eleveurs-demain.org
Le plan loup a pour objectif de répondre à la détresse des éleveurs face aux prédations sur leurs troupeaux en élaborant une méthode de gestion de l’espèce, fondée sur la connaissance de l’espèce et de ses modes de vies, pour mieux la protéger et permettre également la protection des troupeaux.
Le nouveau plan loup 2018-2023 se traduit par les évolutions méthodologiques suivantes :
Parmi les fermes touchées par les prédations du loup en plaines, un certain nombre sont des structures de taille petite ou moyenne, dont l’atelier ovin peut être le principal atelier source de revenus ou un atelier complémentaire dans le cadre d’une diversification des productions. Nombre de fermes pratiquent un élevage extensif et promeuvent une agriculture paysanne, rémunératrice, équitable et intégrant les problématiques environnementales et sanitaires dans les pratiques.
Modalité d'attribution de l'aide
Pour prendre en compte la diversité des systèmes d’élevage touchés par la prédation, le dispositif se décline en fonction du mode de conduite prépondérant du troupeau, de sa taille et de la durée de pacage en zone de prédation. La superficie des surfaces exploitées par les troupeaux n’intervient pas dans le calcul de l’aide.
Pour bénéficier d'une subvention, le demandeur s'engage à en mettre en œuvre un nombre minimal en fonction de la durée dans les zones concernées.
Les options de la mesure de protection des troupeaux
Les dépenses éligibles dans le cadre de ce dispositif qui constituent les différentes "options" de la mesure de protection des troupeaux, sont les suivantes :
Lorsque le pâturage a lieu en cercle 1 pendant une durée d'au moins trente jours (consécutifs ou non), toutes les options peuvent être souscrites et au moins deux parmi les options 1 à 3 doivent être effectivement mises en œuvre. Lorsque le souscripteur exerce son activité de pâturage en cercles 1 et 2 pendant au moins trente jours, mais moins de trente jours en cercle 1, l'option 1 ne peut pas être souscrite et au moins l'une des options 2 ou 3 doit être effectivement mise en œuvre. Les options 4 et 5 ne peuvent pas être souscrites seules.
L'ensemble du document « Info - MAA - Instruction technique DGPE-SDPE-2018-124 du 12 février 2018 relative aux mesures de « protection des troupeaux contre la prédation »» est directement téléchargeable ci-dessous :
Les techniques d’élevage de plaines ont évolué suite à la disparition des prédateurs. Les éleveurs ne sont plus préparés à affronter la prédation sur les troupeaux, en plaine encore moins que dans les zones de montagne où le retour du loup est plus ancien. Cette perte de savoir-faire s’est faite avec la modernisation/mécanisation et la standardisation des pratiques, l’agrandissement des fermes pour répondre aux demandent des consommateurs.
Pour répondre à ce changement de pratique l'état a mis en place un plan national d'action pour tenter d'accompagner les éleveurs.
Domaine d'intervention
L'accompagnement technique consiste en :
Il porte sur :
En cercle 1, lorsqu’une analyse de vulnérabilité a déjà été faite, l’accompagnement technique va dans le même sens que les recommandations de l’analyse de vulnérabilité. Réciproquement, en l’absence d’analyse de vulnérabilité préalable, l’accompagnement technique peut préconiser la réalisation d’une analyse de vulnérabilité qui se réalisera alors dans le respect des conditions technique et financières du cahier des charges de l’option 4 du dispositif. En tout état de cause, ces 2 prestations s’inscrivent dans des logiques complémentaires et ne doivent pas s’opposer. Les recommandations faites dans le cadre de l’accompagnement et/ou de l’analyse de vulnérabilité doivent être prises en compte par le bénéficiaire dans le cadre de la mesure de protection. En cercle 2, l’accompagnement technique se limitera aux chiens de protection.
Modalités pratiques
Peuvent bénéficier de l’accompagnement technique les éleveurs situés dans le périmètre des cercles 1 et 2 du dispositif de protection des troupeaux contre la prédation et
engagés dans la protection des troupeaux. Il peut s’agir d’un accompagnement individuel ou collectif, à l’échelle de une ou plusieurs exploitations situées dans des contextes cohérents du point
de vue pastoral, environnemental et de prédation.
L’accompagnement technique est une option du dispositif de protection des troupeaux contre la prédation, pour laquelle le demandeur de l’aide dispose d’un plafond de dépense de 2000 €
par an, après application de sous-plafonds suivants :
Le taux d’aide publique pour l’accompagnement technique est de 100% de la dépense éligible.
Contacts des DDTs et de l'OFB